Pierre Van Vliet, l'Infatigable


Journaliste, commentateur TV, consultant, rédacteur en chef, administrateur de société, écrivain,... Pierre Van Vliet est un infatigable homme de communication.
Journaliste, commentateur TV, consultant, rédacteur en chef, administrateur de société, écrivain,... Pierre Van Vliet est un infatigable homme de communication.

« L’avenir de la F1 »

Vendredi 1er mai 2015

Déjeuner-Conférence de Pierre Van Vliet

Automobile Art at La Tartine

Réservez sans tarder !



Voyons ce qu'en dit Wikipédia :

 

Pierre Van Vliet travaille pour TF1 pendant quinze ans comme présentateur de l'émission Auto Moto et en tant que commentateur de plus de 250 Grands Prix aux côtés notamment d'Alain Prost et de Jacques Laffite.

 

Écarté de l'antenne pour avoir critiqué la stratégie de la Scuderia Ferrari au Grand Prix d'Autriche 2002, il rejoint la direction générale du Royal Automobile Club of Belgium sous la présidence de John J. Goossens avec lequel il œuvre au retour du Grand Prix automobile de Belgique au calendrier mondial de Formule 1 et à la rénovation du circuit de Spa-Francorchamps.

 

Après le décès de John Goossens, fin 2003, il quitte le RACB et travaille de 2004 à 2010 comme consultant pour GM Europe sur l'engagement sportif de Chevrolet en World Touring Car Championship.


Parallèlement, il guide la carrière de l'espoir belge Jérôme d'Ambrosio en GP2 Series et intègre la structure Gravity Sport Management en 2008 et 2009.

 

Il collabore ponctuellement avec Kronos Racing, notamment lors du rallye Monte-Carlo 2010 et des 24 Heures du Mans 2011.

 

Pierre Van Vliet travaille depuis 2006 sur Be TV où il présente l'émission Voitures de légendes et commente les courses d'IZOD IndyCar Series.


Il est également consultant des épreuves de MotoGP pour RTL aux côtés de Didier de Radiguès entre 2004 et 2011, ainsi que du nouveau championnat FIA de Formula E depuis 2014 diffusé sur la même chaîne.

 

En juin 2006, il assure les commentaires des 24 Heures du Mans en compagnie de Jacky Ickx sur Canal+.

 

Il anime la chaîne Le Mans TV pour le compte de l'Automobile Club de l'Ouest depuis les 24 Heures du Mans 2013.

 

Depuis 2013, il participe régulièrement à l'émission "Les Spécialistes F1" sur Canal+ et présente ses propres programmes de Web TV.


Associé à la maison d'édition belge Ventures, Pierre Van Vliet est rédacteur en chef de F1i Magazine, revue spécialisée sur la Formule 1 relayée par le site www.f1i.com et la chaîne YouTube F1i TV.

 

À Monaco, il est administrateur de la société de production SAMIPA, en charge entre autres de la couverture télévisée du championnat World Series by Renault.

 

Il a été contributeur du film biographique Senna produit en 2011 par Working Title Films.


Il a longtemps collaboré à L'Année Automobile, ouvrage à publication annuelle.

 

Pierre Van Vliet a rédigé plusieurs biographies dont celles de Thierry Boutsen ("Ligne de conduite" édition A1, 1990), de Jacques Laffite ("Et courir de plaisir" chez Apach, 2004), de Louis Chevrolet ("Never Give Up", Graton Editeur, collection dossier Michel Vaillant en 2009) et plus récemment de Jacky Ickx ("Jacky Ickx" Editon Kannibaal/L'Equipe en 2012).

 

Enfin, Pierre Van Vliet préside le "Club des V", une association de passionnés du sport automobile.

 


Pierre Van Vliet interviewé par "La F1 en Continu"


Nous avons décidé d'enquêter sur le rôle de commentateur de GP et journaliste de sport mécanique sur le terrain et c'est avec une grande satisfaction que j'ai eu l'honneur d'interviewer un grand commentateur francophone de F1 des années 1990 à 2002, Monsieur Pierre Van Vliet.

 

Dans cette interview le rédacteur en chef du magasine F1mag nous parle de son métier, de sa passion pour la F1, de ses meilleurs et pires souvenirs ainsi que de sa vie actuelle et bien sûr de ce qu'il pense de cette saison 2011 de F1.


En quoi consistait votre métier de commentateur de grand prix de F1 ? Que faisiez-vous entre chaque grand prix de F1 ?

Le métier de commentateur de Grand Prix, c'était en gros une semaine sur deux sur le pont : à Paris pour une réunion préparatoire chez TF1, puis sur les circuits dès le jeudi, parfois plus longtemps sur les courses hors d'Europe. Le reste du temps, on suit l'actualité F1, on entretient les réseaux. Pour ma part, je courais en Procar (championnat de Belgique des voitures de tourisme), j'éditais le magazine Grand Prix Spécial (devenu F1 Magazine) et j'étais père de famille avec deux enfants en bas âge... Bref, pas de tout repos mais que des bons souvenirs !

Vous avez commenté plus de 250 GP de Formule 1, quelle est celui qui vous a le plus marqué en tant que commentateur ? À part celui d'Imola 1994, qui est une vraie tragédie dans l'histoire de la F1 et qui marquera tous le monde de la F1.


Imola 1994, à ranger dans les pires souvenirs, sans aucun doute.


Le meilleur, c'est peut-être Jerez 1997, avec ce final incroyable et l'accrochage volontaire de Schumacher sur Villeneuve... La meilleure audience de F1 sur TF1 à 14 h : 7,5 millions de téléspectateurs et 67 % de parts de marché.

Je suppose qu'en plus de 250 GP commentés, vous avez dû vous faire des contacts dans le milieux de la F1, qu'elle est celui avec qui vous vous entendez le mieux et vous restez en contact régulier ?

On noue de nombreuses relations, avec la passion comme dénominateur commun. Je vais toujours sur les Grands Prix aujourd'hui, sans l'obligation de tous les couvrir (ou de rester sur place jusqu'au dimanche soir !), et je revois Jacques Laffite avec le même plaisir : c'était mon complice, c'est devenu mon ami. Un type bien, un mec généreux, qui ne se prend pas la tête.

Vous êtes aussi rédacteur en chef du magasine F1i mag, ressentez vous des différences entre la télévision et le papier ou est ce la même chose ?

Le job de rédacteur en chef d'un magazine est très différent, cela se prépare pendant des semaines et puis le numéro reste en vente pendant des semaines : le contenu doit être surprenant, différent de ce que les gens peuvent voir à la télé ou lire sur internet, il s'agit donc d'être créatif en faisant découvrir des aspects méconnus de la F1. C'est aussi un travail d'équipe très gratifiant, une belle aventure humaine.

Il y a quelques moi vous avez crée une association "Le Club des V", qu'est ce que vous pouvez nous dire sur ce club ? Quel est son but et en quoi consiste-t-il ?

Le "Club des V" est un club privé pour amateurs de sport auto à Bruxelles. Le but est de se retrouver entre passionnés et de partager de bons moments. Il propose un apéro le mercredi et des soirées thématiques : infos sur www.clubdesv.org

À part la Formule 1, appréciez-vous d'autres sports mécaniques ? L'endurance ? Le WRC ? Le sport automobile américain ?

J'aime la course en général, en circuit en tout cas, en particulier les formules de promotion comme le GP2 mais aussi les compétitions américaines, plutôt l'IndyCar que la NASCAR.

Pour conclure cette entrevue, parlons de la saison 2011 de F1, Red Bull remporte les 2 titres cette saison une nouvelle fois, quels son vos satisfactions et vos déceptions de cette saison de F1 ?

En 2011, déception = la Scuderia Ferrari, trop timide en développement et n'offrant pas à Alonso une voiture capable de jouer le titre ; satisfaction = Jenson Button qui a gagné de belles courses en courant avec sa tête.

Et bien c'est sur ce bilan de cette 2011 de F1 que nous concluons notre enquête de la semaine avec M. Pierre Van Vliet que je remercie une fois encore pour nous avoir accorder cette petite interview.



L'arrivée du Grand Prix d'Autriche 2002 avec Rubens Barrichello qui laisse passer Michael Schumacher dans les derniers mètres. Une stratégie très critiquée par les commentaires de TF1 (Pierre Van Vliet et Jacques Laffite) ainsi que par la communauté de passionnés de Formule 1 !


Sources : WikipediaLa F1 en Continu - Pierre Van Vliet est sur Facebook